En ce qui concerne la polémique sur le Hijaab, tout le monde semble en être obsédé, une obsession occidentale qui relève de l’irrationnel. Car, en réalité, le problème du Hijaab est beaucoup plus profond, c’est l’islam à travers qui gène surtout par sa montée en puissance, considérée comme une menace, comme une religion compétitive, du négation de sa visibilité et le refus d’admettre la stricte réalité, à savoir que l’islam est une des religions européennes et non la religion migrants qui vivraient temporairement en Occident. On peut voir qu’avec le monopole de la tolérance occidentale la même rengaine, déguisée, enrobée, revient périodiquement pour le disqualifier. Quitte à faire des musulmans des boucs émissaires tout à voir avec l’islamophobie
C'est cyclique !!!!!!!
Historiquement le port du voile existait déjà avant l’Islam et c'était une coutume qui remontait au temps des Babyloniens et des Perses, le voile a été porté également par les femmes en Grèce antique Platon décrit ce rapport de protection de la femme dans tout le bassin méditerranéen..
La tradition musulmane rapporte que les premières Musulmanes n’étaient pas voilées. Ce ne serait donc pas un signe religieux, mais plutôt une coutume.
Un Hijaab n’a rien d’obscurantisme en soi, seul la tête et les cheveux sont voilés, et non le visage. si ce n’est la façon pour laquelle on lance un regard d’extérieur, peu avisé, voire souvent haineux.
Bien que l’islam ne soit certainement pas la seule religion à avoir adopté la pratique du Voile, il continue d’être le centre des attaques et fait l’objet de nombreux débats en tant que question du droit des femmes, en particulier dans l’occident pour estimer faussement que porter le Hijaab est une oppression pour les femmes. L'Islam n'a pas de norme fixe concernant le style vestimentaire ou le type de vêtement que les musulmans doivent porter.
Ces femmes dont on prétend défendre la liberté sont de fait exclues alors qu’une grande place est accordée à l’islam ou aux musulmans dans la sphère médiatique, très peu de visibilité est donnée à la parole des principaux concernés.
Que des femmes et des filles, en pleine liberté et possession de leurs moyens, choisissent le voile qui reste plus qu’un produit de modestie, mais un symbole de libération dans le choix, il n'est en aucun cas le symbole d'une revendication politique ou idéologique, ni une marque de soumission et d'infériorité quelconque par rapport aux hommes et d’encore moins un simple vêtement traditionnel. (Comme c'était le cas dans le Judaïsme et ses dérivés).
En Islam, la prééminence ne peut être atteinte que par la piété et non par la beauté, la richesse ou le sexe. En réalité, ce que demande le Qur’an, c'est la décence, le respect de l'autre. Peu importe la manière dont les femmes s'habillent du moment qu'elles sont habillées correctement, décemment et socialement respectable.
C’est la raison pour laquelle les femmes qui portent le voile sont attaquées. Elles dérangent en montrant de façon apparente et fièrement leur appartenance à une communauté dont les enseignements supérieurs portent essentiellement sur la justice pour tous et l'égalité, ainsi les femmes ne sont pas moins considérées que les hommes dans les aspects religieux et ne sont dénigrées nulle part dans le Qur’an.
Demandons au Vatican !
Pourquoi à l'église, les femmes devaient venir la tête couverte, et cela amènera à de multiples interprétations, certaines assez simplistes et ridicules ?
Si on s’interroge sur le voile, la cornette ou la guimpe entourant le visage des religieuses chrétiennes, il est dit que cet uniforme monastique symbolise la soumission au Christ, dont elles sont «épouses», sans aucune connotation sexuelle et le rôle des religieuses glisse plus vers une servitude proche de l'esclavage.
Voila pourquoi ces religieuses consacrées ont gardé ce signe religieux pour servir Dieu et pour vivre un renoncement en autarcie comme les vestales romaines (prêtresses de Vesta), cependant un désordre aurai atteint les sphères de l’Église qui enregistrent des sinistres cas de religieuses violées, chassées de leur communauté, forcées à avorter ou à élever seules des enfants jamais être reconnus par l’église comme des enfants du Christ.
Alors cher Musulmans libre à vous de penser que chez l’église, ces femmes sont des victimes !
Il y a antinomie et c'est évident.
Pour ceux qui prétendent encore que l'islam opprime les femmes, C'est ce discours qui est le fond de commerce des racistes, en France, la polémique a pris la forme d’une véritable croisade contre de signe religieux et de signe ostentatoire voulant dire exclusivement le Hijaab.
Comme il ne faut pas faire tout ce qui est dit par des donneurs de leçon de l’Occident, il y a clairement des limites, on peut en toute simplicité se poser la question suivante :
Qu'est-ce qui est plus libérateur pour la femme: être jugé sur la longueur de sa jupe et la taille de ses seins, ou sur son caractère et son intelligence?
Il ne faut pas de croire que les femmes musulmanes ne sont pas capables de penser par eux-mêmes et d'avoir envie d'être pudique, elles estiment à juste titre que ce voile leur donne la liberté. Contrairement à la définition de la liberté établie par l'Occident, une femme musulmane qui respecte ce mode vestimentaire se considère libre de tout jugement sur ses caractéristiques physiques, mais plutôt sur celle de son caractère. Ce qui est important, c'est son intellect et sa personnalité, et non la distinction pour leur beauté.
Alors que les femmes occidentales insistent toujours sur leur beauté pour satisfaire le mode d’attirance fixé par les hommes, les femmes musulmanes se dégagent de ce statut, mais se considèrent plutôt comme des êtres humains ayant un droit exclusif sur elles-mêmes. Encore une fois, le port du Hijab est l’objet principal de la modestie.
Pour les hommes comme pour les femmes, les exigences vestimentaires ne sont pas censées être une restriction, mais plutôt un moyen pour la société de fonctionner de manière islamique appropriée.
Quant à la femme qui porte le "Hijaab" quiconque la voit saura qu'elle est musulmane et qu'elle a un bon caractère moral. Beaucoup de femmes musulmanes qui couvrent sont remplies de dignité et d’estime de soi; elles sont heureuses d'être identifiés comme femme musulmane. En tant que chaste, femme modeste et pure, elles ne veulent pas que leur sexualité entre en dépendance avec les hommes au plus petit degré. Une femme qui se couvre cache sa sexualité mais laisse transparaître sa féminité.
Dans mon plat pays, le Hijaab n'est pas obligatoire, nos grandes mères et mères portaient fièrement le Voile blanc dit Haik lui valant le qualificatif de "Colombe Blanche". Ce Haik s’enroule maintenue à la taille par une ceinture, couvre tout le corps et la chevelure tandis que le visage reste découvert. Le "haïk" était bien plus qu’un symbole culturel, s’était également un symbole de résistance face à l’oppression coloniale.
Dans certains cas c’est grâce à ce Haik fournis par des musulmanes que des femmes juives vétues de ce viole ont pu être sauvés des mains des Nazis et mêmes des autorités françaises.
Les femmes à qui j'ai parlé, qui portent le voile, avouent se sentir protégées devant la dégradation générale qui les entoure et le plus souvent elles n’hésitent pas à qualifier ce choix comme suit :
Nous voulons empêcher les hommes de nous traiter comme des objets sexuels, comme ils l'ont toujours fait. Nous voulons qu'ils ignorent notre apparence et soient attentifs à notre personnalité et à notre esprit. Nous voulons qu'ils apprennent à nous traiter sérieusement et à nous traiter comme des égaux et pas seulement à nous chasser pour nos corps et notre physique. "
Une autre avait avancé fièrement :
Le port du hijab m'a libéré de l'attention constante portée à mon physique. Parce que mon apparence n’est pas soumise à l’étude du public, ma beauté, ou peut-être son absence, a été soustraite au domaine de la discussion légitime.
En final Les femmes n'atteindront pas l'égalité avec le droit de pointer la poitrine en public, comme certaines personnes voudraient faire croire. la femme occident ele n'était pas le modèle à suivre, elle se croit libre parce qu’elle en a les signes extérieurs, surtout dans la publicité, où la femme est juste un objet de la consommation celle-ci qui est considérée comme une esclave sexuelle et fait l’objet de désirs. Toutefois même les religieux dénoncent cette liberté, comme Pat Robertson qui déclara :
«Le féminisme est un mouvement politique socialiste anti-famille qui encourage les femmes à quitter leur mari, à tuer leurs enfants, à pratiquer la sorcellerie, à détruire le capitalisme et à devenir des lesbiennes».
La véritable égalité ne sera obtenue que lorsque les femmes n'auront pas besoin de se montrer pour attirer l'attention et n'auront pas besoin de défendre leur décision de garder leur corps pour elles-mêmes.
La nouvelle polémique tonitruante exerçait par les médias tout tendances confondus n’est qu’un narcissisme forcené, les citoyens nourris au sentiment antimusulman sont plus prompts à critiquer l’Islam et les musulmans, ils applaudissent les préjugés les plus islamophobes, ceci découle d’un égotisme stérile et, pour tout dire, monstrueux.
Non ! Le problème de l’Islam, c’est le racisme des milieux identitaires qui se sont crée un ennemi sur mesure !!!!!!
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